Test : Etes-vous en burnout parental ?
Dernière mise à jour : 24 nov. 2021

Ouh, la petite migraine qui monte à l'idée d'aller chercher les enfants à la sortie de l'école... (Photo wix)
Vous vous sentez dépassé par les contraintes liées à la parentalité ? Et si c’était un burnout parental ? Epuisement maternel ou paternel peuvent nous toucher et ce à n’importe quel âge de l’enfant.
Attention, alerte, clignotants dans tous les sens, soyons clairs : ce test n’a aucune valeur médicale ni diagnostique . Il a simplement pour but d’attirer l’attention vers certaines caractéristiques de l’épuisement des parents.
Mais le burnout parental, c’est quoi ?
Vous connaissez certainement le burnout professionnel, état d’épuisement émotionnel, intellectuel et physique intense et durable à la suite d’un stress prolongé. Dans ces cas-là, on visualise typiquement un homme actif, la quarantaine, qui un jour à force de puiser dans ses réserves finit par ne plus réussir à sortir du lit. Fatigue profonde, prise de distance par rapport aux autres, et enfin perte de confiance en ses propres capacités et réussites sont des signes qui doivent alerter dans la vie professionnelle … comme personnelle.
C’est là qu’intervient l’épuisement parental : il est identifié comment étant de même nature que l’épuisement professionnel, mais davantage ancré dans la situation familiale et le vécu de la parentalité.
Une problématique réelle
Ça existe vraiment, des parents qui font un burnout ? Est-ce que c’est si dur d’être un père ou une mère, franchement ? Et comment ils faisaient avant ?
Alors, dans l’ordre : Oui, oui, et à mon avis, avant, on souffrait sans forcément le dire. Depuis plusieurs années, la problématique de l’épuisement des parents sort de l’ombre et je trouve que c’est une bonne chose. Certes, il est souvent abordé sous l’angle de la dépression post-partum et focalisé sur le rôle de la mère, alors qu’il touche pourtant les hommes comme les femmes et pas seulement lorsque les enfants sont petits. Mais on avance…
Les ouvrages sur le burn out parental
L'un d'entre eux a plus particulièrement retenu mon attention de par son approche non genrée (pas uniquement centrée sur la mère) et suffisamment globale pour concerner tous les parents, y compris ceux d'enfant plus grands. Deux psychologues ont concentré leurs recherches dans le domaine du stress et du burnout parental : Moïra Mikolajczak et Isabelle Roskam. Elles ont publié plusieurs ouvrages, dont « Le burn-out parental : l’éviter et s’en sortir ». Tout un programme !
Le test ci-dessous repose sur la lecture entre autres de cet ouvrage. C’est une version simplifiée. Je ne suis pas psychologue ni psychiatre, et ne prétend en aucun cas être autre chose que praticienne bien-être. Les questions ci-dessous n’ont donc évidemment pas de valeur diagnostique, il s’agit juste d’un questionnement !
Faites le test !
Pour chaque question, additionnez les points selon le barème suivant :
Jamais : 0 point Rarement : 1 point Une fois par semaine : 2 points Tous les jours : 3 points
- Je suis si fatigué.e par mon rôle de parent, même après avoir dormi
- J’ai zéro énergie pour gérer les enfants
- Je ne me reconnais pas en tant que papa/maman
- Je n’en peux plus d’être parent
- J’ai un sentiment de « trop plein » en tant que parent
- J’ai l’impression d’être en pilote automatique avec mes enfants
- Quand je me lève et que je dois passer une journée avec mes enfants, je me sens épuisé.e d’avance
- Je n’ai pas de plaisir à être avec mes enfants
- J’ai des comportements compulsifs (achats en ligne, cigarette, sucreries, alcool…)
- Je me dis que je ne suis pas ou plus un bon parent
- Je veux juste qu’ils aillent tous au lit et qu’ils me laissent tranquille
- Je fais le minimum avec eux mais pas plus
- J’ai honte du parent que je suis, je me sens nul.le
- J’ai l’impression que je ne suis plus moi-même quand j’interagis avec mes enfants
- Je n’arrive plus à montrer à mes enfants à quel point je les aime
- J’ai l’impression de ne plus réussir à m’investir auprès de mes enfants en dehors de la routine (repas, coucher, les emmener à l’école)
- Rien qu’à faire la liste de ce que je dois faire pour et avec mes enfants, je me sens épuisé.e / j’ai la boule au ventre
- Je me sens en mode survie
- J’ai tendance à avoir des douleurs récurrentes : lumbago, gastrite, migraines…
- Je ne supporte plus mon rôle de parent, j’ai envie de partir loin.
Score inférieur à 15 : risque de burnout parental faible
Vous n'êtes actuellement sans doute pas en burnout. Cela ne veut pas dire que vous n’en ferez jamais. Vos réponses à l’heure actuelle laissent à penser que vous avez encore les ressources pour assumer votre rôle de parent, faire face aux difficultés et vous épanouir. Good job ! (Oui, je suis bilingue)
Score entre 15 et 30 : risque de burnout parental modéré
Il est peut-être temps de prendre soin de vous. Quelques sonnettes d’alarmes sont à prendre en compte : fatigue, pensées négatives, remise en question dans votre rôle de parent. Certes, vous êtes encore en forme, mais parfois vous avez le sentiment d’avoir trop à gérer et de ne pas être toujours le père ou la mère que vous voudriez. En parler à un professionnel de la santé et commencer un suivi avec un professionnel du bien-être peut être un premier pas.
Score au-delà de 30 (vous avez répondu « Tout le temps » à 10 questions ou plus) : risque de burnout élevé
Cela ne veut pas dire que vous êtes en burnout, mais vos réponses laissent à penser que vous êtes fatigué.e et que vous en avez plus que marre de la situation ! En avez-vous parlé à votre médecin ? A un psychologue ? A un professionnel de santé ou du bien-être qui soit à l’écoute ?
Et la naturopathie dans tout ça ?
La Naturopathie n’est pas une baguette magique. Elle ne résout pas des problèmes aussi complexes que la relation à la parentalité et l’épuisement comme par enchantement. Ceci étant posé, je pense vraiment que la naturopathie peut être un plus lorsqu’on traverse une période difficile en tant que parent. Grâce à une écoute bienveillante, des conseils avisés et simples en alimentation et en hygiène de vie, un soutien adapté et personnalisé en massages ou en phytothérapie, il est possible d’aider à retrouver un peu de sérénité.
Parce qu’on n’a pas à rester tout seul, à subir et à souffrir sa parentalité. Parce qu’il est possible de retrouver sa vitalité et même la joie d’être parents.
Je vous en dis plus prochainement, avec quelques pistes pour booster votre quotidien.
D’ici là, soyez tendres avec vous-mêmes (si si, essayez, un tout petit peu !)
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